De quelle religion et
de quel dieu s'agit-il au juste ?
Montrez qu’au-delà de
l’imploration de Dieu, Voltaire adresse en réalité sa prière à la Raison des
hommes.
À quoi les
exhorte-t-il ?
*Ce
texte est un prière, en effet
voltaire utilise un style liturgique , Il utilise
d'abord l'anaphore ;
-"à toi qui as
tout donné , à toi dont les décrets sont immuable."
Pour dire que Dieu est
son seul refuge il emploie ensuite le mode impératif;
-"fais que" de
plus , Il a recours à deux
phrases exclamatives qui soulignent son émotion . En
outre l'utilisation de la deuxième personne
du singulier " tu"
met
en relief un relation proche , sans médiation (intermédiaire) avec
dieu , En fin le titre prière à Dieu a
pour but de nous placer directement dans un contexte religieux
*Il ne s'agit pas
d'une religion particulière mais il s'agit d'un dieu commun à toutes les
religions quel qu'elle soient En effet ,
les religions sont ridiculisées ,Il utilise d'abord des
termes péjoratifs (nuances, imparfaite)
opinion insensées à travers une
répétition Anaphorique (l 11) "entre
tous nos langages , entre tous nos usages ...."
Les
antithèses soulignent aussi le
ridicule des différents rites
*Au-delà de
l'imploration de Dieu , Voltaire adresse en réalité sa prière à la Raison des hommes. , En
effet il utilise une exclamation
commençant par un impératif dans le but
de s'adresser aux hommes.
*Dans
ce texte Voltaire exhorte les hommes à d'accepter malgré les milliers petites différences
b) Montrez alors, en
étudiant les jeux des pronoms et des interpellations , que le texte est
construit autour d'une double énonciation
*Ce
texte est construit autour d'une double énonciation ,En effet
Voltaire s'adresse d'abord à Dieu en utilisant la
deuxième personne du singulier "tu" "toi" puis la troisième
personne du pluriel " ils" pour s'adresser au homme ,Pour clore
son texte en utilisant la première personne du pluriel "nous" pour
s'unir à l'humanité
Conclusion
Ce texte rend compte
d'une nouvelle conception de Dieu qui n'est pas celle des religions
monothéistes ni celles des religions dans l'Antiquité (civilisation grecque et
Romaine )
Pour fonder une
fraternité non pas religieuse mais civile et politique
Finalement ce texte pose un des fondements de
la révolution française en 1789